Lmaricane, le premier clip de Rebel Moon – De Marrakech à Montréal

 

La super lune de lundi aurait-elle influencé Rebel Moon ? L’artiste Maroco-canadien a sorti un premier extrait de son futur album, AYAM, hier, jeudi 17 novembre. En à peine 24 heures, sa vidéo a atteint plus de 20 000 vues.

Dans son premier clip, Rebel Moon, nous fait voyager entre ses deux villes, Marrakech et Montréal, où il a repris la chanson d’Houcine Slaoui, Lmaricane, « L’américain » en arabe.

 

 

« Cette chanson raconte avec ironie le débarquement des américains, au Maroc, durant la seconde guerre mondiale. L’artiste de l’époque voulait exprimer l’impact de cette arrivée sur la société marocaine. Houcine Slaoui est un génie de la musique traditionnelle marocaine. Je voulais le mettre en lumière, dépoussiérer cette chanson en ajoutant des sonorités rock et lui rendre l’hommage qu’il mérite », explique-t-il, tout en buvant son chai latté, au Kahwa Café.

Avec cette reprise, Rebel Moon, veut « représenter la culture québécoise au Maroc, et la culture marocaine au Québec ». Son clip représente très bien cet esprit. On le voit sur une scène de théâtre de la ville ocre puis on le voit se balader, faire du scooter dans les rues de Montréal. Les images aériennes de la ville québécoise sont à couper le souffle.

 

Rebel Moon a sorti son premier clip vidéo, Lmarican
Rebel Moon, un rockeur dans l’âme

Rebelle et autodidacte.

Né à Marrakech, dans un quartier populaire de la Médina, il se démarquait déjà des autres enfants. C’est un rebelle, anti-rebelle. « Je suis rebelle car je n’ai jamais rien fait comme tout le monde. Je me suis toujours comporté comme un pirate ». Sa boucle d’oreille, la marinière qu’il porte à merveille peuvent en témoigner.

Badr Dean, de son vrai nom, qui signifie « pleine lune » en arabe, vit depuis 6 ans à Montréal où il a su s’entourer de musiciens et se faire un nom dans la scène « indie rock ». En 2014, il fait la première partie de Oum, de passage au Canada. En 2015, il participe au Festival international Nuits d’Afrique.

« Badr c’est celui qui pour se rendre sur le plateau, va descendre la ruelle entre les rue St-Denis et Henri-Julien », s’amuse à raconter Michaël Grégoire, directeur de la boîte de communication Immersion Management.

Mais son perfecto en cuir, son regard noir ténébreux et sa franchise, ne sont pas les signes d’un « bad boy ». Au contraire, Badr n’a jamais bu une seule goutte d’alcool, il ne fume pas, pratique le yoga et la méditation et mange très sainement.

« Je suis un rebelle dans le sens constructif, d’une façon positive. Au Maroc les jeunes fument du « H » et vont parfois s’autodétruire pour revendiquer quelque chose, moi je suis dans la rébellion consciente ».

« Badr est un artiste talentueux et étonnant de jours en jours. Pour moi, Rebel Moon est un personnage de film, il a des histoires à raconter et il le fait très bien autant dans ses chansons que dans ses clips. Tu veux connaître Rebel Moon ? Ecoute-le, écoute son film, Lmaricane n’est que le début d’une suite de courts métrages », promet Michaël, son producteur.

Talentueux ? C’est certain, mais surtout complet. Badr a plus d’une corde à son arc. En plus de composer, d’écrire et chanter ses chansons, il a co-réalisé le clip avec Hicham El Alj, son associé au sein de la boîte de production, Revolvizion Productions.

La suite?

Rebel Moon veut faire dans la qualité. Il faudra alors patienter jusqu’à cet hiver pour découvrir son prochain clip « Vagaphone ». Une chanson qui te donne envie de prendre ton baluchon, enfourcher une belle moto et filer vers l’horizon et rouler, rouler rouler…

Tu peux déjà écouter, sur Soundcloud ou Youtube, une dizaine de chansons de son futur album, AYAM, (les jours en arabe), prévu pour le printemps 2017.

Rebel Moon, un artiste à suivre de près, « stay tuned »…

 

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